Le Makila :
Objet emblématique du Pays-Basque, le Makila est un bâton court, adapté à la marche en montagne, mais une terrible pointe d'acier, cachée dans son manche, en fait une arme de défense. Le Makila était utilisé par les bergers en montagne
pour défendre leur troupeau contre les loups. C’est un symbole de puissance et
d'indépendance qui est personnel et unique.
Objet emblématique du Pays-Basque, le Makila est un bâton court, adapté à la marche en montagne, mais une terrible pointe d'acier, cachée dans son manche, en fait une arme de défense.
Officiellement, le Makila apparaît pour la première fois au
Xème siècle, mais le
bouche à oreille témoigne d'une origine plus ancienne.
De nos jours, le Makila est un objet honorifique, il est
généralement offert comme récompense à des moments importants de la vie.
Le Makila est composé : d’un pommeau de corne ou de métal,
laiton, argent ou or,finement gravé ; un manche de métal et de
cuir cachant une redoutable pointe d’acier forgé ; une tige de
néflier sculptée dont la partie lourde est dirigée vers le bas pour faciliter
la marche ; le bout du bâton, gainé de métal sculpté, et une petite pointe
d’acier aidant à la marche
La fabrication du Makila dure environ 25 ans, entre la
plantation de l'arbuste et l'objet final. Au printemps l'artisan
sélectionne les jeunes néfliers et les grave sur pied. Ces incisions sur pied
vont permettre à la sève de sculpter le bois de manière unique et naturelle.
L'hiver suivant, les arbustes sont coupés et les tiges de néflier sont mises au
four pour en faire sauter l'écorce. Les tiges sont ensuite redressées et mises
à sécher pendant 10 ans. Puis, l'artisan finit de redresser les tiges et les
teint naturellement à la chaux. Le feu ou le fumier, donnent une couleur unique
à chaque bâton.
La gaine de métal, formant le
manche, et la pointe d'acier sont manuellement brasées, puis le manche de métal
est généralement couvert d'une gaine et d'une lanière en cuir, tressé à la main.
Enfin, on va graver la gaine de métal du bas avec le nom de
l’artisan et l'année.
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Composé de 3 couleurs : fond rouge, couleur de la Biscaye,
la croix verte de Saint André qui rappelle le chêne célèbre de Guernica, la
croix blanche, symbole de foi en Dieu.
L'ikurrina fut créé en 1894 par Sabino Arana-Goiri (qui fonda le PNV Parti
National Basque le 31 juillet 1895). Destiné d’abord à la Biscaye, il
représentera vite tout le Pays Basque.
Symbole très célèbre du Pays Basque, son lien avec la Svastika hindouiste ne laisse aucun doute. Elle est représentée tournant tantôt à droite, tantôt à gauche, a priori sans distinction.
Le mot « lauburu » signifie, en basque, « quatre têtes ».
On la retrouve absolument partout, principalement sur les étiquettes des produits alimentaires locaux, les devantures des restaurants et magasins, les maisons, portails et enseignes.
La musique au Pays Basque :
Bien que de développée dans
l'atmosphère européenne,la musique basqueest typique.
Cette musique utilise en majorité des sonorités
mineures et d'anciennes échelles diatoniques. De plus, le rythme y est
varié.
La plus pratiquée des disciplines est sans doute le chant. On trouve au Pays Basque les instruments de musique suivants :
petits tambours à la sonorité de caisse claire.
Comme précédemment expliqué, les joueurs de Txistu les utilisent d'une main
pour s'accompagner. On les trouve également dans les bandas.
Une pointe d'aubépine aide à fermer le cône.
Deux trous sont percés dans le cône permettant de jouer différentes notes. Sa
fabrication débute au cours du printemps et on arrive à le conserver jusque fin
juillet.